Faute grave et dépit amoureux

La pression d’un dirigeant, exercée sur le lieu de travail, sur une salariée pour obtenir des explications, en raison d’un possible dépit amoureux, alors que cette dernière avait clairement exprimé sa volonté de ne maintenir que des relations professionnelles, constitue une faute grave pour ce dirigeant.
Les juges du fond avaient relevé qu’au-delà de la relation nouée en dehors du lieu de travail, la salariée visée avait clairement indiqué, à un moment donné, qu’elle souhaitait en rester à une relation strictement professionnelle, mais que l’intéressé avait pourtant encombré son téléphone, et surtout sa messagerie professionnelle, de messages se faisant de plus en plus insistants, n’hésitant pas à faire valoir sa qualité de membre du comité directeur afin d’obtenir un rendez-vous.
Ces articles peuvent vous intéresser

Toute rupture du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail. Ainsi, en cas de...
Lire la suite
La loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté est venue renforcer le cadre juridique en...
Lire la suite
Dans un arrêt du 6 mai 2025, la Cour de cassation rappelle qu’un employeur n’est pas tenu de dater précisément...
Lire la suite